VIDEOBAR #24 : David Blasco

23/10/12 – 18h30 – Entrée libre

Galerie de l’art du temps – Les presses – 73 avenue de l’URSS – Clermont-Ferrand


« L’exposition « Point de fuite » montre une partie des dispositifs réalisés lors d’un séjour en Espagne. J’ai exploré plusieurs sites d’urbanisation dont la construction s’est interrompue suite aux faillites de sociétés immobilières. Un espace esseulé portant les traces d’une population à venir pour ainsi dire spéculée pour laquelle les infrastructures n’ont pas de fonction. Une sorte de croisement entre un « vestige contemporain » et la signification d’un devenir. J’en ai pour l’occasion « établi » un terrain d’expérimentation.
J’élabore des fictions sur un principe commun qui consiste à intégrer et capter un dispositif simple en milieu urbain. Un processus étroitement lié avec la perspective comme moyen technique de représentation et comme mode opératoire prospectif. Référencer et signifier les mécanismes qui conditionnent et/ou émancipent nos espaces d’agissements… Le lieu/décor devient le contexte (ce que le territoire est à l’édifice). Le point de vue (le cadrage) fait office de « liant révélateur ». L’image fixe ou en mouvement devient un portrait de situation… »
David Blasco
 
Travaux présentés :
«Vidéo/Tape» / 2012 / 6’30» / 1080 x 720. (Projection vidéo sur écran suspendu 120×67 cm)
«Portail» / 2012 / Lotissement, Feutrine. (Photo projetée, 120 x 80 cm)
«Zone 3.1» / 2012 / Panneaux, Slogan. (Photo projetée, 120 x 80 cm)

David Blasco est un artiste formé à l’école d’art de Clermont, puis de Dijon. Il vit actuellement à Clermont- Ferrand. David Blasco a exposé son travail à Arles (Rencontres internationales de la Photographie), à Dijon, Vichy (H2O), Clermont et Toulouse. Il a obtenu une aide à la création de la DRAC Bourgogne en 2004, et de la DRAC d’Auvergne en 2012.

« Lorsqu’il ne les créé pas de toutes pièces en maquette, David Blasco est en constante recherche d’espaces génériques désenchantés (chantiers, zones urbaines déshumanisées, parkings géants, terrains vagues), afin de se les réapproprier pour un temps et d’y injecter sa poésie du double jeu, nourrie de concepts aussi divers que l’ordre, l’invitation, la fiction, les loisirs, la compétition, le code et le chaos.
A l’inverse de la performance qui permet une récupération active et physique de l’agora par une action impérative qui se donne à voir ou à entendre, et qui induit la présence d’un public, David Blasco procède en silence, solitairement… Dans ses photos ou vidéos, aucune présence humaine. Juste les traces de son passage, outils ou artefacts à son échelle, conservant une certaine ergonomie, mais ayant perdu toute fonction évidente. »
Sébastien Maloberti

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