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Jean-Paul Devin-Roux

Résidence scolaire 2016-2017 au Collège du Val d’Ance à Saint-Anthème

« Lors de cette résidence je me suis confronté à un nouveau territoire que je connaissais pas : la vallée de l’Ance entourée de forêts, dominée par les Monts du Forez et une petite commune: Saint- Anthème dans le Puy de Dôme. J’ai engagé un travail personnel de recherche et de création tout en m’associant à plusieurs projets d’éducation artistique conduits par deux professeurs du collège Val d’Ance de St Anthème ».

Biographie

Jean-Paul Devin-Roux est vidéaste, photographe, performeur, plasticien et scénographe.

Après l’obtention d’un diplôme (cycles 1 et 2 / photographie et art vidéo ) à l’Ensba de Lyon, puis un diplôme de monteur-réalisateur (Infac Ceris-Paris), une formation “Scénario perfectionnement” à l’Université Sorbonne, Jean-Paul Devin- Roux collabore, dans les années 80, au montage de films documentaires ethnographiques sous la direction de Julien Pappé (Magic-Films) et aux travaux de restauration des premiers dessins-animés pré-cinématographiques d’Emile Reynaud pour les Archives Nationales du Film (Bois d’Arcy).

Dans les années 90, il fréquente assidûment la danse contemporaine en tant que vidéaste et scénographe. Il rencontre à Avignon Kazuo Ohno (l’un des fondateurs de la danse Bûto ) et Tanaka Min, puis il réalise plusieurs scénographies avec des artistes japonais émergents (artistes performers, plasticiens, musiciens) dans des galeries et autres lieux à Paris, Avignon, Bruxelles. Tantôt vidéaste, tantôt scénographe, ses vidéos et installations sont présentées dans des centres d’art public, galeries, festivals et “rencontres d’art vidéo”, d’autres plus discrets, ou adressés à des particuliers.
Son travail, quel que soit son mode d’expression, ne propose pas seulement au spectateur une expérience sensorielle particulière mais il l’engage dans une activité à la fois physique et mentale qui exige une certaine disponibilité. Il développe un imaginaire singulier, voulant susciter, chez le regardeur, un désir de créer, de réinventer son propre rapport à l’espace. Ses dernières vidéos et installations affirment une théâtralité ouverte, récurrente, avec des scénographies où la danse et la collaboration avec des danseurs-performeurs se révèlent comme le nerf de sa création. Elles n’exposent pas un récit, mais un événement a lieu, laissant au spectateur une libre projection à partir des éléments proposés par un dispositif d’unou plusieurs écrans vidéos : images scéniques et images numériques en plan fixes, mouvements et déplacements du corps du danseur, immobilités et intensités, l’espace et la lumière.