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Mardi 3 juillet 2018 | 18h30 > 20h
Chapelle de l’Oratoire
Accès libre
Performance audiovisuelle
Pornocracy
“Il est dès lors possible d’envisager avec confiance la raison pour laquelle l’action s’exerce non seulement sur les objets proches, mais aussi sur les objets éloignés au plan de la perception : c’est en réalité (…) grâce à la communauté de l’esprit universel, qui est tout entier aussi bien dans le tout que dans n’importe quelle partie.” – Giordano Bruno
No bullshit, no fadisme, no sexploitation, no void, black light.
Détenteur d’une Licence en Information et Communication, Gauthier Keyaerts garde de ses années universitaires un goût pour les sciences dédiées à l’humain: sémiologie, psychologie, anthropologie, philosophie… Autant de disciplines à même de procurer une perception toute à l’écoute de soi, de l’autre, des autres, de la société en général. Des interrogations qui s’entremêlent à ses recherches sonores (DJ set, art sonore, hörspiel créé en temps réel,…) qu’il a pratiquées à l’origine sur les ondes d’une radio universitaire.
Au travers de ces pistes de travail diverses et éclectiques, émerge le caractère obsessionnel pour les boucles sonores (sons environnementaux, samples, voix, design sonore,…), couleur de base pour la création de ses peintures musicales (récits musicaux) électroniques, de même qu’une recherche constante pour la mise en son de l’espace et des objets, sans oublier un intérêt certain pour les nouvelles formes narratives (notamment avec ses différentes installations (L’oeil Sampler, an-Art-Key...), le dispositif interactif Fragments #43-44) et Sauvés du Vent / Boo Forever, hommage à l’écrivain américain Richard Brautigan.
www.gauthierkeyaerts.wordpress.com
https://soundcloud.com/gauthier-keyaerts
Le travail de Raphaël Maze s’inscrit dans une représentation onirique du chaos. Les images, saisies lors de voyages, se métamorphosent en signes, lignes et constructions graphiques dont la succession crépitante intensifie encore la charge poétique. Ses constants allers-retours entre organique interne et politique urbain se voient magnifiés par un montage proche du cinéma structurel qui traite le noir et blanc des différents formats (HD, Super 8) selon un rythme frénétique.
Les pulsations visuelles, véritable cœur palpitant de ses films, figurent ainsi l’ancrage ou le contrepoint des bandes sonores réalisées, depuis 2007, par des musiciens férus d’expérimentation : Emmanuel Lalande, Nozal Cube, Jacques Brodier, Id m theft able, Olivier Labbé, Jean Philippe Gomez, François Buffet, Bruce Mc Clure, Guillaume Gargaud & François Lebègue, Speet Silex, Michel Titin-Schnaider, Sophie Agnel & Olivier Benoît, Duo Audinet Marty, Ben Miller, Laurent Dolcino, Baké-Baké! & friends.Jean-Luc Guionnet, Annabelle Playe.
Stephan Ink est un artiste sonore, producteur et ingénieur du son français vivant en Belgique. Depuis le début des années 90, il a publié des albums de musique expérimentale en Angleterre (Some Bizarre), France (DSA – Infrastition), Allemagne (Hyperium) … sous les noms de Vicious Circle, View, Elephant Leaf.
Il a collaboré avec Youssou N’Dour, Keith Rowe, Aki Onda, Damo Suzuki, Radu Malfatti …
Il intervient régulièrement dans des séminaires, des formations pour partager sa passion du son et de l’écoute (ENSA Paris-Val de Seine, HELB, IATA, RTA …)
Il cherche des collaborations qui le sollicitent sur des territoires inconnus. Sa pratique de l’improvisation performative le conduit vers le monde des arts visuels contemporains au sein desquels, il propose des joutes sonores avec la poésie, la vidéo, les performances picturales, la photographie. Il est co-créateur du spectacle pluridisciplinaire, en hommage à l’écrivain Richard Brautigan, Boo, Forever. Actuellement il joue avec Ordinaire (duo de poésie sonore), Maboroshi (duo de musique improvisée), Obi (duo de poésie sonore). Il travaille avec le collectif Dessin Envolé depuis sa création et y développe un univers sonore singulier où son, musique, dessin, danse, voltige participent à l’enchantement.
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International & Vidélio.