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PLANETE PIZZA + UNNAMED_0.2.1=JUNGLE

29/01/13 – 18h30 – Entrée libre

Galerie de l’art du temps – Les presses – 73 avenue de l’URSS – Clermont-Ferrand

 

Le VIDEOBAR #26 accueille Stephen Dedalus et Bruno S. pour une performance audiovisuelle originale à partir d’extraits de l’album “Planete pizza” de Stephen Dedalus, conjugués aux images mixées en direct de Bruno S.

https://soundcloud.com/Planete-pizza
www.s-bruno.com

« Des images, des sons, des chuchotements, des informations se croisent, s’accumulent, se mélangent … Les temps et l’espace sont devenus un seul. Une planète sauvage où tout est aggloméré, et où on peut dériver… Une jungle …

Le concept de « Planète Pizza » traduit l’uniformisation du goût que l’on éprouve sur toute la planète. En parallèle, des budgets colossaux sont consacrés à la publicité. Ces budgets permettraient de nourrir 10 fois ceux qui souffrent de la faim et ceux qui n’ont pas accès à l’eau potable. Donc on souffre au Sud et on est abruti par les faux besoins qui sont rabâchés par la publicité au Nord.
D’où naît cette musique « énervée » (nervous electro) qui fait un usage immodéré de « boucles » de sons qu’ils soient d’ordre musical ou des messages publicitaires.
Sorte de retour à l’envoyeur…»

Musicien et compositeur, Stephen Dedalus apprend l’improvisation jazz au CIM, école de jazz réputée à Paris, puis étudie la cybernétique musicale au CNR de Clermont-Ferrand. Vers 1999, il découvre l’électro-acoustique et n’a cessé de composer depuis. Stephen Dedalus est aussi le pseudonyme sous lequel il a autoproduit de nombreux CD. Il a également travaillé avec d’autres artistes tels qu’Achyap et le sculpteur Yves Guérin, et participé à de nombreux festivals acousmatiques (Musiques démesurées, Trans’ électronique, VIDEOFORMES, Futura 2011…) ainsi qu’à l’émission « Electromania » sur France Musique.
 
 
 
 
Bruno S. (né en 1986, Vila Nova De Gaia/Portugal) a réalisé sa formation artistique entre la France et le Portugal. Après avoir terminé en 2010 sa licence en Arts Plastiques à la Faculté des Beaux Arts de l’Université de Porto en juin 2012, il a obtenu le master de l’École Supérieure d’art de Clermont Métropole.
Sa démarche artistique, vise à provoquer des détournements, à déconstruire et à (re)construire un même objet et/ou une idée en les faisant vivre dans des espaces différents. Ils génèrent diverses interprétations dans un processus infini de remise en question. Les résultats de ces expériences sont numérotés et stockés dans un système d’archivage qui fonctionne comme un repère de la mémoire et du processus artistique.